J-11

Bande de petits fous, 

Hier, c'était ambiance "mur des lamentations" :  

Et ouais, les ouvriers qui sont venus condamner un robinet d'eau on trouvé marrant de faire un glory hole dans notre cuisine... c'est marrant de voir qu'un patron aussi intelligent puisse avoir des ouvriers aussi bêtes...fascinant. Bref. 

Sinon, on a posé la première pierre de notre future salle d'eau (enfin le premier carreau) : 

Comme vous pouvez le voir, on a du faire quelques calages pour s'assurer que ce soit de niveau, et bien régulier : 

Ce midi, je file sur le chantier pour monter le reste du carrelage, mais je préférais que les deux premiers soient bien pris avant de monter le reste, histoire que tout ne s'affaisse pas comme une vieille fesse après un régime dukkan. 

N°16 est venue nous filer la main hier soir également. C'est un nom de code, évidemment, en fait elle a -presque- un vrai prénom. Qui restera secret pour le moment.Donc le couloir et le plafond du couloir du 2° étage ont été sous-couchés (contrairement à Paris Hilton qui a sur-couché, pour sa part) : 

Et la salle de bains des filles est en voie d'achèvement, comme vous pouvez le constater : 

Du gris bien chaleureux sur les murs...

Donc si on fait le point, il reste : 

Deuxième étage : 2 couches dans le couloir/palier, 1 couche 1/2 dans la salle de bains, les joints du carrelage, poncer le parquet de tout l'étage. Vitrifier. Poser un parquet neuf dans la salle de jeu. 

Premier étage : Sous-couche dans chambre et salle d'eau, suivie de 2 couches de finition. Poser le parquet de la salle d'eau, poncer le palier et notre chambre, vitrifier. 

Rez de chaussée : poser la cuisine (pas encore achetée), poser le parquet, un peu placo à poser, jointer, peindre.

Et aussi : poncer tout l'escalier, peindre toute la cage d'escalier...et reprendre le plafond du rez de chaussée qui tire un peu la gueule...Enfin bref, y a encore du taf. 

Bisasse

Appel à bonne volonté

Bonjour les amis, 

Vous vous êtes bien marrés en lisant ce blog, rapport à toutes les galères qu'on traversées ? 

C'est le moment de vous racheter...

Nous déménageons le samedi 26 avril...vous me voyez viendre ? Et ouais, on aurait besoin de toutes les bonnes âmes disponibles pour porter des cartons...Qu'en dites-vous ? 

Faites-vous connaître ASAP, je ne me sens pas de le faire tout seul ;-)))

Bisasse

J-14

Wesh les gars, dans moins de deux semaines on emménage, et c'est toujours Kaboul-Style dans la son-mai...c'est och'

Après cette petite introduction moisie en mauvais verlan pour la street cred, laissez-moi vous présenter les avancées de ce week-end. Attention les yeux, ça va piquer, y a une vingtaine de photos garanties 100% non photoshopées...

On commence par la salle de bains, parce que si dans 10 jours on passe en mode moyenâgeux, chicots pourris et un bain toutes les deux semaines, ça va être franchement crade...

Donc d'abord, on pose une bande plastifiée dans les coins pour renforcer l'étanchéité du bazar : 

On la fixe en la noyant dans un produit un peu gluant, lui-même imperméable : 

Et on passe tout le mur audit produit : 

Paf : 

Et paf : 

Pour vous donner une idée du produit : 

On peut dire que ce rouleau est foutu, non ? 

Ouais. 

Sinon un anecdote fort intéressante : l'autre jour (mardi, je crois) je cherche les pieds de la baignoire en prévision de la pose de ladite ce samedi. Introuvables. Je retourne la maison, impossible de les trouver. J'insulte donc ta mère, la mère à ta mère, et la mère à la mère à ta mère (comme d'hab, quoi), estimant à tort ou à raison que c'est à cause de ces petites catins que j'ai perdu les pieds de cette putain de baignoire...

Puis je décide d'en racheter une paire. Evidemment, il y a plus d'une semaine de délais chez Leroy f***** Merlin (du cul). Donc je n'en achète pas et je repasse un bal à "toutes les femmes de ta vie" (copyright les L5, toi-même tu sais...).

Samedi, je commence à construire le pied de baignoire le plus chiant du monde avec du bois, parce que va te mettre à niveau avec du bois sur un plancher lui même plein de trous...re-insultes...

Au bout d'un long moment, fort énervé, je descends prendre l'air et je tombe sur...les pieds la baignoire, évidemment. Mais putain de putain de putain, tu le crois, ça ? 

Donc ça donne ça, en 10 minutes : 

Paf : 

Et paf : 

C'est précis ou bien ? :

Repaf : 

Et re-re-paf, putain : 

Sur ces entrefaites, j'ai commencé à carreler. Petite image pour la postérité, une découpe de carreau à la scie cloche pour éviter le côté mosaïque immonde autour du robinet : 

Comme c'est bon, ça : 

Et re-putain-de-paf : 

Ok les gens ? On dirait qu'on va pouvoir se prendre des bains après le déménagement !!!

Sinon, Mila était dans la place cette semaine, et compromis, chose due (je vous laisse deux secondes pour capter le jeu de mots et je continue). C'est bon ? 

Donc décapage de la rampe avé le produit qui pique les noeuils : 

Mmmmm, sensualité des matières, âpreté du rendu...

Et à part ça, la chambre des filles est terminée : 

La salle de jeux aussi : 

Bonus track : l'échafaudage pour accéder à le puits de jour (qui n'est donc pas un puits de joie, sur ce coup-là...)

Autant dire qu'on va se marrer pour faire les vitres quand il n'y aura plus d'échafaudage...

Allez bisasse

Gainage, stade terminal

Ouaiiiiiiiiis les gens, bien ou bien ? 

Ici c'est pas le top du top, ça bosse vaguement, rien de bien sexy à se mettre sous la dent. Lundi soir, j'ai coffré la dernière gaine technique de la maisonnée, à base de double peau. Keskessé ? C'est une double épaisseur de placo et double épaisseur de laine de verre, histoire de ne pas trop entendre quand le caca, il tombe...fraîcheur...

Ben ouais, parce que figurez-vous que c'est pas des pétales de rose qu'on envoie dans les tuyaux de 15 cm de diamètre, sans déconner, vous croyiez quoi vous ? Qu'on s'envoyait des poèmes sur papier parfumé d'un étage à l'autre ? Mais je me marre quoi. Quoique pour le papier parfumé, y a moyen, mouhahahahaha trop bon. 

C'est parti, première épaisseur de laine de verre : 

Retenue par des accroches en métal home made pour pas qu'elle s'affaisse comme une vieille paire de seins sous 40 degrés... : 

En haut, y avait un trou que j'ai rebouché à l'arrache avec du placo : 

Ensuite première épaisseur de placo que je viens fixer à l'INTERIEUR du rail. Faisez pas les cons, sinon vous êtes obligés de mettre un deuxième rail et ça prend beaucoup trop de place : 

En détail ça donne ça : 

Ensuite rebelote : une épaisseur de laine, un placo (à l'extérieur cette fois-ci) : 

Et voilà c'est fini. Reste plus qu'à faire les bandes, et ce sera choucard. 

Bonus : en sortant de la maison, gros bordel dehors, trois camions de pompiers, la rue barrée, des gens en pyjama sur le bitume avec des enfants dans les bras...il semblerait que quelqu'un ait pris le robinet de gas pour une fontaine à chocolat...pas cool.

Bisasse

Un dimanche chez Tony Montana

Aujourd'hui, on a passé la journée avec Scarface. Donc, pris en flagrant délit, les deux bras dans le seau de cocaïne : 

Et la tête, et la tête...

Un bon regard d'ahuri. La drogue c'est mal, mais la poussière de plâtre, c'est mieux...

Petit cliché avec Leon, en grande forme comme vous pouvez le constater : 

Pourquoi je m'accroupis vaguement ? Aucune idée, franchement...

Mais le clou du spectacle, c'est ça : 

Un coffrage classieux réalisé dans les règles de l'art par Philippe : 

L'idée c'était de faire un sas qui permette de se rendre dans la cave en bas, sans garder l'ancienne cloison qui bouffait toute la place  et qui était moche en plus...

Les planches sont clouées + collées + vissées...je vous laisse réfléchir sur le niveau de solidité de l'ensemble. Un peu comme si tu mettais une ceinture + des bretelles pour tenir ton calbut'...t'es sûr qu'il va pas tomber, par contre si tu as une envie pressante, ça peut être un problème, hé hé hé...

Franchement, ça le fait ou pas ? Je crois que bon, si Joseph, père de Jésus, charpentier de son état, nous avait rendu visite sur le chantier, il aurait décédé. Déjà sa femme qui fait un enfant avec l'Ange Gabriel, et maintenant ça ??? Trop violent pour son pépère. D'ailleurs on ne sait pas trop ce qu'il est devenu le gazier, ça me fait penser. Le mec a carrément été coupé au montage de l'Histoire. Bad beat. 

Enfin bref, c'est fini de se faire victimiser par les travaux. Maintenant, on tape dedans, on tabasse, on voit plus nos enfants, on est épuisés de toute notre race maudite, on boit de l'alcool en rentrant pour oublier qu'on est crevés. Hmmmmm, il est temps que ça s'arrête, tout ça, non ? 

Allez la bisasse

PS : oupsss, j'ai oublié les photos des premières pièces peindues par Mila...je vais me faire taper si je continue mes conneries. 

Demain, je vous prends des photos des tout ça. Ca déboite, c'est cool. La peinture, c'est cool, t'façons (comme disait Michel Ange)

Re la bisasse

Guess who's the F*** back ?

Et ouais, et ben ouais, et ben re-ouais, les gens...je suis de retour. 

Genre j'allais me faire écraser par l'enjeu en mode Paul-Henri Matthieu au premier tour d'un Grand Chelem. Sans déconner les gars, vous le savez pourtant : ce qui ne te tue pas te rend plus fort et te donne une putain d'envie d'en découdre...

Commençons ce week-end par la création d'un faux plafond pour isoler les derniers combles en lattis, et habiller la fenêtre de toit enfin posée par ce putain de couvreur. For faaaaack sake, il a fallu le relancer 10 fois pour qu'il me pose ce truc, et j'ai encore des mètres de zinc qui m'embarrassent tout le deuxième étage... Mais faaaaaaack !

Donc ossaturons un peu, vous connaissez l'histoire maintenant : 

La putain de fenêtre, la voilà (attention je vais jurer comme un porc sur ce post, je suis tellement vénère...donc les frileux du verbe, passez votre chemin sans déconner. Putain, quoi...)

Alors il faut savoir que c'est à la portée du premier triso de poser une fenêtre. Tu la prends, tu la poses, tu t'en vas...enfin c'est du moins l'option qu'a prise le gazier. Posée à l'arrache comme ça, si tu souffles un peu trop fort, elle s'envole. Vue de dessous, vous pouvez voir les tuiles et le plastique ondulé qui est en fait le dessous de la fenêtre et qui épouse la courbe des tuiles : 

En équilibre sur le lattis à la bien : 

Evidemment j'ai fait péter tout ce merdier en deux-deux (mouhahaha je suis un jobard). Ensuite j'ai bourré de laine de verre (putain de matière de merde, j'ai l'impression de mettre un col roulé sans t-shirt avec une cagoule en papier de verre en plein été quand je manipule cette merde) : 

Enfin, je pose la première plaque. Il est 14.30 (sa mère est une catin), ça fait 4h00 que je me casse le cul sur ce truc : 

Au départ, j'avais commencé à faire des plaques en forme de trapèze pour épouser la pente de la fenêtre et l'écartement progressif de l'ouverture...évidemment, c'est impossible sans un rapporteur d'angles (que je n'avais pas), et une certaine dose de savoir-faire (savoir-faire pour ceux qui se souviennent de partenaire particulier) : 

Du coup, comme j'ai pas fait de trapèze, c'est dégueu et ça jointe pas : 

Pas grave, je mettrai des triangles pour combler le bazar. 

Ensuite, on isole, puisque c'est la raison d'être de toute cette merde : 

Après, on ferme : 

Bonus track : les plaques que j'ai brisées après tant d'énervement à caler tout ce bazar : 

Et ouais, on est des dingos...