mercredi 14 mai 2014

Un placard de gitan en express


Hello les amis, comment ça va bien ce jour ? 

On dirait qu'il fait beau ou quoi ?

Ce week-end, j'ai pris la quinte, comme on dit par ici. A savoir, j'ai pété un câble à force de chercher mes slips et mes chaussettes dans des piles de cartons entassés dans le bureau, je ne retrouvais rien, impossible de repasser des affaires parce que rien pour les ranger,  tout ça. Ca m'a énervé, mais énervé...je vous passe le détail mais disons que vos mères en ont pris pour leur grade, une fois encore. 

Bref, du coup, la mission, c'est : 
-Conception
-Achat des matériaux
-Découpes et assemblage
Le tout en 24h00. 

Sachant qu'une journée ne fait pas tout à fait 24h00 quand tu as deux enfants, que c'est un week-end et que tu as déjà passé les trois derniers mois en hibernation sur le chantier. 

Donc on dira qu'en 12 heures, il fallait avoir plié le bazar. 

J'ai commencé par un zoli dessin, comme ça, à main levée, le geste large, le regard fier : 


Samedi matin, réveil 06h45 pour se rendre chez Leroy Merlin. Et ouais, les gars, si tu te pointes à 10h00 un samedi, ta journée, elle est morte. 

Ensuite, montage du matos à l'étage (grrrrrrrr casse les c*****) : 


Installation dudit : 


Implantation à l'arrache, juste pour me donner une idée, une fois les trois premières découpes effectuées : 


Je ne vais pas me prendre la tête, je vais faire des échelles que je vais fixer aux murs, et ensuite je viendrai foutre là-dedans des étagères en mélaminé. J'aime pas trop le mélaminé, mais il faut un truc qui glisse à peu près quand même pour les vêtements, et ça fait toujours ça de moins à peindre. 

Voyons voir ce que ça donne comme ça : 


Un grand F comme dans "Fuuuuuck il est déjà 16h00"

Une fois les deux premières fixées : 


Alors je vais être franc pour mes amis de Copain des copeaux : c'et du travail à la limite de la gitanerie. Pas tenon/mortaise, pas de queue d'aronde, pas d'assemblage à mi-bois. Ici on est plus sur du brutal : vissé avec des vis de 80 directement dans le fil. En fait, tout étant ensuite fixé au mur et au plancher, et ensuite chauqe échelle étant solidaire des autres par un bandeau (que je n'ai pas sur les photos), ça ne bougera pas beaucoup. D'autant que les vêtements ont plutôt tendance à rester calmes dans les penderies, la plupart du temps...

Bref, les trois premières échelles : 


La quatrième en bout : 


Vous aurez noté (et si vous ne l'avez pas fait, je vous le dis) que rien n'est à la même côte, because plancher pas droit, murs pas droits, bref, de la rénovation avec toutes les réjouissances habituelles). 

Une tentative avec les étagères : 



Ok, ça fait un peu Ikéa, mais attendons de les peindre pour leur donner plus de swagggg : 



Voilà, maintenant, ça se fond dans la couleur du mur. C'est beaaaaaucoup mieux. Merci Mila !


Vous l'aurez compris, on ne va pas en rester là. 
Le programme, c'est de placer un bandeau horizontal tout en haut des montants, ce qui permettra à la fois de tenir les échelles entre elles (en plus des fixations sur les murs et plafond), cacher lesdites fixations au plafond quand on ouvrira la penderie, et donner un aspect plus fini au bazar. 

Par la suite, on va tendre un fil de métal, et disposer des tissus qui feront office de porte, sans le côté massif qu'on voulait à tout prix éviter pour rester dans l'ambiance assez épurée de la baraque.

Ca m'a pris un poil plus de temps que prévu (mais si on enlève les 4 heures passées chez Leroy, on est pas mal). 

La bise à tous. 



La salle de jeu comme promis

Hello, 

Comme prévu deux photos de la salle de jeu maintenant aménagée par lesbons soins de Mila. 

Y a pas, à un moment donné, il faut une touche féminine pour faire décoller le bouzin. 


Ambiance Petit Nicolas, salle de classe à l'ancienne, Eudes et Pacôme qui déconnent près du radiateur : 



Mais ça reste avant tout une salle dejeu de filles, ainsi que vous pouvez le constater sur ceci : 


On ne naît pas femme, on le devient, qu'elle disait...

La prochaine fois, c'est construction expresse d'un dressing. 

Bisasse

mercredi 7 mai 2014

Si on posait du parquet ?

Hello, hello, les gensssss, 

Bon vous avez vu, on a déménagé. Et vous avez vu, la maison n'était pas finie. La faute à un enchaînement de prises de tête à la con qui font que bon, je crois que bon, c'était pas bon...

Après un rapide coup de moins bien la semaine dernière, je me suis attelé tel le cheval (il faut dire que je suis assez bien monté moi-même) à parquetter un peu les pièces qui restaient à faire. 

La salle de jeu des filles, par exemple. La méthode est simple, on commence par contempler le bel OSB qu'on a posé comme un grand avec sa femme sur un parquet complètement pourri et irrécupérable : 



Mmmmh, c'est beau. Pour un peu, on foutrait des plinthes su les murs et on irait direct au bistro...Mais non, il faut qu'on utilise ce parquet flottant en "chêne-pour-de-faux " (2,5mm seulement sur une bonne couche de médium) acheté chez nos amis du magicien bricoleur. 

On commence donc pas poser un pare-vapeur (une couche d'alu sur une couche de polystyrène ) pour isoler phoniquement et un peu thermiquement la pièce, et éviter les remontées d'humidité dans le parquet : 


Mmmmh, c'est beau et on se voit dedans. J'en ai gardé quelques chutes pour me faire un bain de soleil un de ces jours. A moi le mélanome malin !

Ensuite, on commence comme un con à gauche en oubliant la petite niche en haut à droite (en se disant qu'on la fera en dernier) : 


Au bout d'un court moment, on se rend compte que c'était une connerie, on démonte et on refait. 

Pour info, nouvelle machine : la scie radiale à onglet. Les puristes penseront que oui, tout ça, ce n'est pas forcément la plus précise, tout ça. En tout cas je peux dire qu'elle a fait le taf de fort belle façon.



Dans la foulée (je n'ai pas de photos de la pièce terminée, désolé, j'en ferai un de ces jours), on a attaqué le salon. On commence par virer le carton posé là depuis le premier jour de travaux, pour protéger le sol : 


Ce qui nous permet au passage de réaliser que les électriciens ont un peu fait les gitans en passant les câbles et qu'au passage la précédente propriétaire a vécu plusieurs années avec un tuyau de chauffage non raccordé qui branle par terre : 


Juste histoire de se prendre les pieds dedans, tout en continuant d'avoir froid...y a des gens, je vous jure, on dirait qu'ils sont faits pour faire chier la vie. C'est dingue, non ? Je vous rappelle que c'est la même personne qui bourrait du papier journal pour isoler, vivait avec des fils électriques en coton...enfin bref, une pince, quoi. 

Sinon, pour travailler dans le salon rempli de merdes du déménagement, on a basculé tous les meubles d'un côté, comme ceci : 


Evidemment, le plus bon de l'histoire, c'est que tu sais en foutant tout à droite, qu'il va falloir tout redéplacer à gauche le jour d'après pour finir la pièce...la vie est une chienne, parfois. 

Enfin bon, au bout d'un moment, on a reposé le papier alu par terre : 


C'est cool, ça m'a pris une demi-journée...et je n'ai toujours pas posé une latte. 

Enfin, je m'y mets, et là, évidemment, rien n'est droit, pas un angle, pas une longueur pareille...le gros bordel. Il faut faire des découpes à la con à chaque latte qu'on pose en début et en fin de ligne. Grosse perte de temps. Relouterie maximale...
Impossible de caler ma première ligne car le mur est trop abîmé à la base pour y intercaler une chute de bois ou autre. Du coup, ça me met les nerfs...je finis par clouer la première ligne de parquet directement sur l'OSB : 


Là on voit mieux la tête de clou à droite sur le tout petit morceau : 


En gros plan sur un autre morceau : 


Alors évidemment, il va falloir que je dégage ces clous assez rapidement, sinon le parquet ne pourra pas se dilater normalement. Il va commencer à bouger, puis à se déclipser, puis je vais tout casser dans la maison et insulter la terre entière. Normal, quoi. Je vais donc essayer d'anticiper ces événements, mais va déclouer ces mini-clous sans faire péter tout le bouzin, toi...et oui, j'ai pensé plus tard qu'il aurait fallu mettre de plus gros clous avec une grosse tête et les laisser dépasser pour les retirer plus facilement...appelons ça l'expérience. 

Et je me dis en écrivant cet article qu'une méthode encore meilleure aurait été de clouer directement des gros clous dans l'OSB sans toucher au parquet. Ca aurait permis de tout caler et aurait été facile à enlever...putain, mais putain, pourquoi ces idées-là me viennent toujours après !!!!!

Bref, une photo après un jour et demi : 


Je ne vous raconte pas les différences de niveau et le casse-tête pour rattraper le niveau sans tout redémonter. Ce serait trop long et de toutes façons, il faut mieux le vivre en vrai que de se le faire raconter. C'est comme les sketchs de JM Bigard. 

Une photo de nuit une fois le salon terminé : 


J'ai le dos et les genoux à moitié niqués, mais ça donne bien je trouve...

Allez bisasse




dimanche 4 mai 2014

Déménagement, le débrief

Bonsoir bonsoir...

Pas énormément de choses à se mettre sous la dent...Quand je pense que je n'ai rien posté depuis le 15 avril, ça me fait flipper. Vous croyez peut-être qu'on a rien foutu, c'est ça ? Grossière erreur, les gens, seulement là, j'ai rien de spécial à vous montrer. 

Par contre j'ai un paquet de gaziers fort intéressants à vous dévoiler. Ils étaient là pour le déménagement et je peux vous dire que c'est du vaillant. On parle de mecs qui sont venus un samedi matin, 08.30 du matin pour porter des putains de cartons. Respect. 

Alors les photos sont dans le désordre, parce que c'est les photos à Julien (et ouais, dans le sud, on dit la meuf à gégé et pas la meuf de gégé, c'est comme ça ; si ça vous fait mal au cul, vous avez qu'à vous installer dans le Pas-de-calais. Vous pourrez boire du rosé à 9.00 du matin et passer dans confessions privées, faites pas les farouches...sans déconner...)

Ici vous avez Gilles et Matthieu. A noter qu'Alain Finkielkraut est en train d'expliquer en quoi la crise de l'école prépare la crise de la civilisation, et que Matthieu a l'air de trouver que ouais, bon, c'est pas con mais faut peut-être pas pousser non plus, quoi...



Suite à cette brillante démonstration, on a tous bu des bières, et puis on a roté : 


Là, c'est ma femme qui me regarde avec les yeux de l'amour parce que je viens de faire une vanne trop bien. elle se dit que je suis beau et drôle, et que si je parlais pas de moi à la troisième personne, je serais sans doute le mec idéal. Il lui répond qu'il sait, mais qu'il ne voit pas comment faire autrement...


Le quota de barbes était une fois encore respecté. De toutes façons, il y a des contrôles, on ne peut pas faire n'importe quoi sur des chantiers à 300 briques, hein...


Un chauve avec un sweat "framboise écrasée". Un gay, quoi...


Putain mais c'est qui ce beau mec ? 


Voilà les gens, c'est tout pour aujourd'hui. La bonne blague c'est que je suis en arrêt maladie parce que j'ai fait un malaise suite à ces trois mois de travaux...donc je suis dans ma maison pas finie, mais je n'arrive même pas à avancer les trucs qui restent à faire. Plus de jus, le gars, à la rue complet...je regarde les trucs à faire en me disant "ça serait bien de faire ça aujourd'hui". Et e soir, rien n'est avancé et je me dis : pas grave, demain, je m'y mets...pour la première fois dans la peau df'un mec qui essaie d'arrêter de fumer...pas cool. 

bisasse

ET MERCI A CEUX QUI ÉTAIENT LA !